Les forêts bleues, de Fanny Lalande

Quand Fanny Lalande m’a demandé d’illustrer son nouveau roman, j’ai accepté avant même d’avoir lu la première ligne. Parce qu’on avait déjà bossé ensemble sur une lecture à Lyon, parce que je connaissais ses livres précédents et parce sa plume est particulièrement bonne. En plus d’être une très (très) chouette rencontre de ces dernières années. Alors quand, quelques semaines plus tard, j’ai fini les dernières lignes de son nouveau projet Les forêts bleues (une petite merveille), j’ai eu envie d’attaquer ma plaque de lino, illico. Complètement transportée par l’ambiance qui s’en dégage et l’histoire de Liv, voilà qu’en plus de la couverture je grave trois illustrations intérieures. Avec l’immense fierté d’avoir illustré la couverture d’un livre aussi réussi.
Disponible chez Zone 52 éditions – 9 euros


« Tout ce qui meurt dans la forêt ne disparaît jamais. La terre le dévore. Et recrache ce qui doit l’être. »Les secrets de famille sont de ceux que l’on enfouit sous la terre, en espérant que chacun veillera à ne pas les déterrer. Chacun sait. Tout le monde fait semblant d’oublier. Pourtant, vient toujours l’instant où quelqu’un choisit d’aller creuser. Plus profond.

Dans ces régions, les visiteurs se font rares. Quand une forme jaillit dans la brume, elle est rarement amie. Liv le sait.