Belladonna est un fanzine littéraire sorti en 2018 par Elsa Lançon et Delphine Bucher. Une grosse vingtaine de chroniques de bouquins coups de cœur : romans, poésie, biographie, romans graphiques…
Avec Richard Brautigan, Stephen King, Françoise Sagan, Ian Levison, Philippe Djian et plein d’autres.

Fanzine DIY, format A5, 40 pages, juin 2018 (sold out)

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*** EDITO *** 

Et voilà, Belladonna #1 ! Relecture, édition, correction, peaufinage, changements de dernière minute, ajout d’une virgule ici, d’un synonyme là, rabotage de phrases… Ouf. Ça faisait un moment qu’on évoquait l’idée de sortir un zine avec ma super copine Elsa… et nous voilà enfin avec le premier numéro entre les mains.

Tout ça pour parler de bouquins. Je n’ai pas la prétention de donner un jugement sur l’écriture des auteurs, ni de fournir des analyses critiques poussées, mais seulement l’envie d’évoquer des romans qui m’ont fascinés. Pour ceux qui me connaissent, pas de grandes surprises, je citerai du Jack London et du Richard Brautigan, il y sera aussi forcément question des grands espaces, pas impossible que je me penche sur quelques histoires centrées autour de meurtres sordides, ainsi que de pérégrinations de gamins pas comme les autres… et de poètes incompris.

Je plante le décor. Début juin 2018. C’est lors d’un week-end “retour aux sources” en Franche-Comté que je boucle les derniers détails liés à la confection de ces quelques pages. Comme le veut la tradition, je termine par l’édito. Pas une mince affaire. Ce qui est marrant, ironie du sort, c’est je me retrouve à finaliser ce zine chez mes parents, dans ma chambre d’ado’, celle qui m’a vu grandir et dévorer des milliers de livres. Une piaule, qui n’a pas beaucoup changé depuis tout ce temps. Un air de déjà vu. Je suis installée sur ce vieux bureau que j’ai usé des heures et des heures durant, en traversant mes années collège, lycée et fac. Des posters au mur, des photos scotchées, une TV d’un autre âge et des sucreries dans tous les coins. Les posters ont bougé, changé, voire même disparu au fil des années, mais les coriaces, les indispensables ont toujours leur place. E.T en tête.

Fatiguée d’écrire et de relire, mais je dois avouer que tout ce travail est enivrant… et cette douce sensation de retour en adolescence n’est pas pour me déplaire…